L’histoire du cercueil

Définition – Synonyme – Etymologie

Un cercueil est un genre de coffre, généralement en bois, dans lequel on place le corps d’un défunt. Ensuite, on fait le choix soit de l’enterrer au sein d’une tombe, soit de le brûler (on parle de crémation).

Le mot cercueil vient de l’ancien français « sarqueu » , qui vient du latin SARCOPHAGUS et du grec sarkophagos, qui signifient… « Qui mange la chair ».

Il n’existe pas vraiment de synonyme qui relaie exactement le sens de cercueil ; mais si vous souhaitez varier le vocabulaire, vous pouvez opter pour les termes boîte, sapin, sarcophage, ou bière, par exemple.

D’ailleurs, les cercueils autrefois appelés des « bières ». C’est pour cela que l’on parle toujours de « mise en bière » aujourd’hui, pour désigner le fait de mettre un corps dans le cercueil. (Source meilleurs-pompes-funebres.com ici)

L’histoire du cercueil

Il existe des traces de l’utilisation de cercueils pour les défunts chez les peuples primitifs qui vivaient à proximité des forêts. A cette époque, lorsque l’un des leurs mourait, on coupait un arbre, on l’évidait et on déposait le corps à l’intérieur.

Mais il a fallu attendre l’Antiquité romaine pour voir l’utilisation des cercueils devenir systématique. On parlait alors de sarcophages (à ne pas confondre avec les sarcophages égyptiens). À l’époque, ils étaient surtout fabriqués en marbre, matériau coûteux qui était donc réservé aux familles aisées. Et même si au Moyen Âge, le marbre est progressivement remplacé par du plâtre, la grande majorité de la population devait se contenter d’envelopper les défunts dans un linceul de toile épaisse.

C’est en 1801 que le préfet de Paris rend l’usage du cercueil obligatoire (y compris pour les indigents) en France. Ceci qui constitue une vraie révolution pour l’époque.

Le cercueil se démocratise

La démocratisation du cercueil devient véritablement effective au XIXème siècle, lorsque les cercueils sont produits de manière industrielle. Il se répand alors partout en Occident. La France, en particulier Paris, joue un rôle important en la matière. Deux raisons expliquent cet engouement :

1. Lors de la Révolution française, les morts sont nombreux à être enterrés de manière anonyme, dans des fosses communes. Alors que la tendance est à la promotion des droits individuels, les cercueils personnels semblent mieux coller à ces valeurs.

2. Désormais, on n’enterre plus les morts au sein des églises, c’est à dire au centre du village ; au contraire, les cimetières sont de plus en plus à l’écart des centres urbains. Le cercueil revêt donc un aspect pratique et sanitaire, puisqu’il permet de transporter les défunt en limitant les odeurs et les désagréments liés aux corps en décomposition.

Les règles à respecter

En France, il existe un certain nombre de règles strictes à respecter pour les cercueils. Par exemple, il doit obligatoirement être équipé d’un fond étanche et d’au moins 4 poignées pour le porter. Le cercueil doit également avoir une structure étanche, résistante et biodégradable. Enfin, la plaque d’identité du défunt doit forcément figurer sur le couvercle (ou le dessus) du cercueil. Cette plaque doit mentionner l’identité du défunt ainsi que ses dates de naissance et de décès. (Source meilleurs-pompes-funebres.com ici)

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