Contribuer avec sa dernière demeure à faire un ultime acte pour la planète ? À l’heure où chaque acte de la vie se réfléchit sous l’aspect environnemental, les obsèques sont concernées aussi. Il est admis que la crémation est par exemple un acte plus écologique que l’inhumation. Déjà mis en place dans plusieurs communes françaises, les cimetières écologiques constituent une alternative alliant durabilité et recueillement. Moins chers, ils sont également une solution économique alors que les obsèques sont souvent considérées comme onéreuses.
Dans les cimetières écologiques, les caveaux en béton et les cercueils en bois traité sont proscrits. Les défunts sont inhumés à même la terre dans des matériaux biodégradables. Dans la même logique de respect de la terre, il est conseillé aux familles d’habiller les défunts en fibre naturelle (coton, lin…) et de limiter les soins de thanatopraxie, qui consomment beaucoup de produits chimiques. Si le choix du défunt ou de la famille se porte sur la crémation, il est possible de disperser les cendres sur des copeaux de bois ou d’opter pour une urne biodégradable.
Pour l’entretien du cimetière, l’utilisation des pesticides est également prohibée. Les pierres tombales sont remplacées par des matériaux locaux. Le but : créer un refuge pour la biodiversité afin que la vie animale (insectes, oiseaux, petits mammifères…) ou végétale puisse s’y épanouir. Ainsi, le cimetière en tant que lieu de recueillement devient également un lieu durable. (source Maif.fr)
Son Souvenir, dans une démarche éco-responsable, s’engage pour la Nature et la préservation de l’environnement. De ce fait, les produits utilisés pour l’entretien des tombes sont 100% biodégradables.